L' archéoastronome Robert Bauval a attribué au site de Gizeh, dans le contexte culturel et religieux de l' Egypte antique et après de savants calculs, la date de 10 450 avant JC. Il postula en effet que le Sphinx était un Lion qui regardait vers l' est le Soleil se lever devant sa propre constellation le jour de l' équinoxe de printemps, que le Nil proche du site de Gizeh était l' image terrestre de la voie lactée et que les trois pyramides de ce plateau figuraient la constellation d' Orion.

Or, sachant que le mouvement de précession de la Terre, d' un cycle de 26 000 ans environ, fait monter et descendre comme un yoyo cette constellation sur l' horizon de gizeh il calcula, à partir de la mise en scène des trois pyramides (Orion) par rapport au Nil (Voie lactée), que celle-ci précisait la date de 10 450 avant JC durant l' ère du Lion donnée par le Sphinx.

Le Sphinx, selon R. Bauval, ressemblerait donc à un repère temporel bloqué sur le signe zodiacal du Lion à une époque calculable à rebours (l' an -10 450) grâce à l' indication de trois indices: le Sphinx, le Nil et les pyramides. Puisqu' il se trouverait dans la Grande Pyramide du plateau de Gizeh trois signes zodiacaux: le Bélier, le Lion et le Verseau, une association avec les trois indices précédents semblerait possible: le Lion avec le "Sphinx" et le Verseau avec le Nil, comme allant de soi et dont le Bélier, image évidente d' un cataclysme céleste, deviendrait l' objet.

L' indice des apothèmes
Il est étonnant de constater que la particularité architecturale dite de l' apothème (une légère concavité plane des faces de la pyramide), absente sur Khéphren, permet d' obtenir un flash lumineux au lever et au coucher du Soleil les jours de l' équinoxe seulement (entre les équinoxes à d' autres heures et plus longuement) qu' il serait difficile de ne pas identifier à l' image d' un flash céleste et de ne pas associer à la précession terrestre, d' une part, ainsi qu' aux trois pyramides du site de Gizeh puisque Khéops et Mykérinos seraient munies, dualité oblige, de deux apothèmes "Bélier", d' autre part.

Conclusion
Sachant que la mesure de la distance chronologique qui sépare les ères du Lion (1er déluge) et du Verseau (troisième déluge futur), dans le contexte du mouvement de la précession de la Terre, divise le zodiaque en deux durées égales de 12 960 ans, d' une part et que la mesure archéoastronomique (selon R. Bauval) de l' angle que forment les trois pyramides par rapport au Nil, durant l' ère du Lion, donnerait la date de 10 450 avant JC d' autre part, alors et par association, il viendrait que l' échéance du déluge futur s' obtiendrait en ajoutant à cette date cette durée.

Autrement dit, la distance "archéoastronomique" qui séparerait les trois pyramides du Nil sur le plateau de Gizeh, exprimerait la distance "diluvienne" qu' il y aurait entre le Lion et le Verseau, soit: 12 960 - 10 450 = 2 510 après JC.

Remarques
Lorsque la croûte terrestre se déplace, le Lion du plateau de Gizeh se déplace avec et l' information qu' il contiendrait, pour ne pas être faussée, imposerait sa construction après le dernier cataclysme soit, avec des cycles de 6 480 ans, vers l' an -3 970 (6 480 - 10 450).

Dans cette hypothèse, l' une des causes de la forte érosion de ce monument s' expliquerait par des précipitations issues d' importantes masses d' eau supplémentaires, dont le stock captif et l' amplitude de la catastrophe proviendraient de l' "ère glacière" précédente.