Le flux étant définit par ce qui monte ou s' en vient et le reflux par ce qui descend ou s' en va, les trois temps d' un mécanisme diluvien naturel, ou masse glacière polaire, seraient le flux des précipitations neigeuses s' accumulant en glace pesante d' abord, le brutal déplacement de la croûte Terrestre ensuite et le reflux de la fonte de ces glaces, enfin.

La chambre royale
Les trois temps d' un mécanisme diluvien se retrouveraient dans son allégorie mécanique: elle commencerait par le flux de l' eau de remplissage de la chambre et sa monté en pression, se poursuivrait par l' effondrement brusque du plancher et se terminerait par le reflux du liquide hors de la chambre: l' eau arrive, elle écroule le plancher et elle s' en va.

Puisque son plancher serait lié avec ceux supportant le sarcophage (dans le petit couloir entre la chambre du roi et l' antichambre) et les trois herses basses dans l' antichambre, à son déplacement s' associerait la représentation de la mort et des terres basses.




























Le conduit d' aération
L' archéologue anglais Waynman Dixon découvrit en 1872, en brisant les tympans qui les dissimulaient, les conduits d' aération dans les parois nord et sud de la chambre de la reine; dans le conduit nord avaient été déposé deux reliques derrière son tympan bouchon: un crochet à double croc et un boulet en diorite d' environ 7 cm de diamètre suggérant une fonction de bélier.

Puisque les conduits d' aération de la chambre du roi, ouverts aujourd'hui, étaient supposés fermés dès la construction par des tympans à leurs extrémités inférieures, la théorie de Lheureux et Martin postulerait donc l' existence d' un tympan à minuterie en amont de ces conduits. Ce bouchon à ouverture automatique aurait alors comporté la relique du boulet en diorite qui aurait eu pour fonction, après un certain délai, de servir de projectile libéré afin de percer le tympan du conduit dans la chambre du roi en le percutant et d' autoriser ainsi le remplissage de la chambre royale avec l' eau d' un éventuel déluge.

Dans ces conditions ce conduit d' aération, c' est-à-dire bouché à son aval et muni d' un boulet roulant, deviendrait une autre allégorie d' un mécanisme diluvien puisque ces trois temps seraient:
- le flux du boulet dans le conduit avec augmentation de son énergie cinétique ;
- la trouée du tympan aval (bouchon) par l' élan du projectile ;
- et le reflux de ce globe hors du canal:

la boule arrive, elle pète le tympan et elle s 'en va.

En effet et de manière cataclysmique, pour qu' une nouvelle calotte polaire puisse exister le futur pôle doit s' y glisser et, pour ce faire, un déplacement de la croûte doit avoir lieu. Ainsi et de manière mécanique, pour qu' une cuve vierge (la chambre royale) puisse s' activer son remplissage doit être autorisé et, pour ce faire, l' ouverture des conduits d' aération doit avoir lieu (en brisant les tympans éventuels).

Le couloir ascendant
Il serait un autre mécanisme diluvien puisqu' il comporterait les trois temps suivant:
- le flux de l' eau sortant de la grande galerie ;
- le glissement des trois blocs en granite ;
- et le reflux des eaux dans la descenderie:

la flotte arrive, elle pousse le bouchon (pas trop loin) et elle s' en va.




























Tout comme pour la cuve royale vis-à-vis de ses conduits, le mécanisme du couloir ascendant ne fonctionnerait qu' après la survenue de son prédécesseur dans la chambre du roi; en effet, les déplacements de la croûte dans la réalité se succèderaient dans l' ordre chronologique des cycles cataclysmiques, donc, leurs images (mécanismes diluviens) dans la Grande Pyramide devraient se relayer, a priori, dans le sens du temps d' un système allégorique: du sud (la chambre royale) vers le nord (le couloir ascendant ou la grotte).

Les causes du cataclysme
Chaque effet étant précédé d' une cause, voici celles qui seraient à l' origine d' un cataclysme répété comme les mécanismes diluviens des chambres et des conduits d' un système nous le suggéreraient:
- l' asymétrie des masses glacières, comme l' eau se trouvant dans des chambres royales désaxées dont la mise en scène serait à l' image: chacune figurant un pôle enneigé tantôt en calotte (chapeau pointu) pour la chambre de la reine et tantôt en banquise (plafond plat) pour la chambre du roi (théorie Einstein) ;
- la force centrifuge de la Terre, comme une sphère (boulet) en rotation communiquant une énergie cinétique par contact (choc) en déplaçant (perçant) une croûte (tympan) (théorie Einstein) ;
- le glissement de la lithosphère (thèorie Hapgood) comme les trois bouchons de granite dans le couloir ascendant sous l' effet de la poussée de l' eau ("le granite et ses roches associées forment l'essentiel de la croûte continentale de la planète") ;
- l' effondrement mortel (sarcophage) des terres (herses basses) sous l' effet de la pression conjuguée de l' eau (glace) et de l' air comprimé.

Le tympan à minuterie

En complément de la théorie de Lheureux et Martin, une plaque de fer dorée sur une face (photo ci-dessus) et détruite au trois quarts par la rouille a été retrouvée par Howard Vyse en 1837 près de l' embouchure extérieure sud, elle était scellée dans le conduit d' aération de la chambre du roi qu' elle fermait peut-être.

Cette découverte permet d' imaginer une minuterie simple dans laquelle un boulet, tel que celui retrouvé dans le conduit nord de la chambre de la reine, s' adosserait sur un côté de cette plaque, que la réalité des niches de Gantenbrink dans les blocs n° 23 et n° 24 du conduit d' aération au sud de la chambre du roi renforcerait, en attendant patiemment de pouvoir dévaler la pente de ce conduit afin de perforer en aval, dans la chambre du roi, le tympan en granite de ses embouchures.

Or, ce tympan particulier dont le dispositif serait constituée d' une plaque de fer dorée et d' un boulet, deviendrait à son tour une allégorie (devinette) d' un mécanisme diluvien puisqu' il serait lui-aussi défini par ces trois temps:
- le flux du boulet sur la plaque qui s' oxyde lentement ;
- le percement du fer rouillé par le boulet pesant ;
- et le reflux de cette boule en direction de la chambre du roi:

La boule arrive, elle force le tympan rouillé et elle s' en va.

Ce dernier mécanisme diluvien, logiquement, indiquerait alors une cause supplémentaire à l' effet d' un cataclysme diluvien, soit: une machine à retardement dont l' état, relatif au fer et à l' or tous les deux conducteurs de l' électricité, serait bloqué d' abord puis, au bout d' un certain temps, deviendrait brusquement passant, soit, l' allégorie d' un canal mi-conducteur mi-isolant, qui claquerait brutalement sous l' effet du temps.

L' absence de niches propices à la construction d' une minuterie à plaque et à boulet dans le conduit nord débouchant dans la chambre du roi, selon Rudolf Gantenbrink, pourrait s' expliquer par le sens du temps qui s' écoulerait du sud vers le nord (dans la mise en scène d' un déluge au niveau d' une chambre royale) que le sens d' un mécanisme diluvien, utilisant ce type de minuterie, contredirait dans ce conduit là.

Conclusion
Un nouvel indice du boulet associé à la sphère terrestre apparaîtrait : le cercle creusé dans le plancher de la chambre de la reine et figuré à l' intérieur d' une gravure en forme de conduit d' aération (le Soleil en "U" dans l' angle sud-est du plancher de la chambre de la reine) symboliserait un boulet qui signifierait une planète; l' analyse des gravures dans le dallage du plancher de la chambre de la reine deviendrait alors possible.

De tout cela il viendrait que la théorie de Charles Hapgood du déplacement de la croûte Terrestre, renforcée par celle d' Einstein d' une asymétrie pesante de masses glacières due à la rotation du monde se confirmerait, en outre, l' information d' un nouveau facteur dans la réalisation d' un cataclysme diluvien ainsi que celle de sa nature répétitive apparaîtraient et renforceraient la théorie du message d' avertissement.