Dans cette hypothèse, la pyramide de Khéops représenterait une mise en garde destiné aux générations futures afin de leur permettre de se protéger contre des cataclysmes répétitifs.



LA THÉORIE DE CHARLES HAPGOOD
Dans cette théorie la croûte terrestre se déplacerait comme une peau d' orange sur sa pulpe en créant des ouragans, des tremblement de terre, des éruptions volcaniques et des tsunamis apocalyptiques (déluges). La cause de ce mouvement, selon Albert Einstein, serait provoquée par la rotation de la Terre infligeant une force centrifuge à des glaces polaires croissantes et désaxées qui, au bout d' un certain temps d' usure, finiraient brusquement par avoir raison de la stabilité de l' écorce terrestre posée sur l' asténosphère ductile (molle).

Selon Charles Hapgood et d' anciennes cartes maritimes et géographiques retrouvées (Maps of the Ancient Sea Kings édition de 1966 page 189), ce basculement aurait provoqué un déplacement du continent Antarctique d' environ 3 000 km (entre 60° et 65° de latitude sud, sur 90°) pour l' amener au pôle sud actuel et se faire progressivement recouvrir par une calotte de glace.

En résumé:
1- la glace s' accumule aux pôles et la pression monte (théorie Einstein) ;
2- sous cette pression le sol finit par rompre et par basculer (théorie Hapgood) ;
3- les eaux déferlent sur un monde ébranlé et noient tout sur leur passage ;
4- elles deviennent le tombeau de l' espèce humaine et remplissent les tombes ;
5- l' écume du cataclysme reflue sur un monde désormais perdu (inaccessible).

Est-ce que la calotte glacière antarctique est symétrique aujourd'hui ?



LA THÉORIE DE LHEUREUX ET MARTIN


Le mécanisme secret de la Grande Pyramide d' Egypte.

Un mécanisme secret
Dans cette théorie l' architecture intérieure de la pyramide de Khéops correspondrait à un mécanisme, dont le but serait de révéler un passage secret qui mènerait à une chambre soigneusement dissimulée dans le bâtiment. Elle consiste à grimper sur les faces de la pyramide afin de déverser de l' eau par les orifices de sortie des deux conduits d' aération qui mènent à la chambre du roi, celle-ci se remplirait alors progressivement en faisant monter en pression la poche d' air au plafond. Au bout d' un certain temps, la pression deviendrait suffisante pour enfoncer, comme prévu et conçu pour, les sols de la chambre du roi (vignette n°10), de l' antichambre et du couloir qui les relie.

Les eaux ainsi libérées passeraient par dessus le sarcophage du couloir, traverseraient l' antichambre, s' écouleraient le long de la grande galerie (vignettes n°08 et n°09) qui ferait office d' égout, condamneraient le couloir descendant (vignette n°04) en poussant les trois bouchons de granite (vignette n°05) du couloir ascendant (vignette n°06) et finiraient par s' écouler dans la « cuve de rétention » de la chambre souterraine (vignette n°14). Auparavant, l' enfoncement du sol (ou le déplacement d' un bloc de granit rouge dans la chambre du roi) mettrait en route un mécanisme de déverrouillage d' un chemin d' accès à une pièce secrète dont le sable, servant de fluide intermédiaire, finirait par rejoindre l' eau dans la chambre souterraine.

L' ALLÉGORIE DU MÉCANISME SECRET (la devinette)
Essayons de retrouver dans le mécanisme secret de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin l' analogie avec la théorie de Charles Hapgood résumée plus-haut:
1- la glace s' accumule au pôle et la pression monte (théorie Einstein)
1- la chambre du roi (une calotte glacière Antarctique par la symbolique de son plafond: ») se remplit progressivement d' eau par ses conduits d' aération et l' air, prisonnier du plafond, se comprime
2- sous cette pression le sol finit par rompre et par basculer (théorie Hapgood)
2- l' air trop comprimé finit par provoquer l' effondrement du sol
3- les eaux déferlent sur un monde ébranlé et noient tout sur leur passage
3- l' eau sort de sa chambre "berceau" et se déverse alors dans la pyramide "monde"
4- elles deviennent le tombeau de l' espèce humaine et remplissent les tombes
4- ces eaux remplissent sur leur passage le sarcophage du couloir jusqu' à le faire déborder et répandent, symboliquement, mort et dévastation
5- l' écume du cataclysme reflue sur un monde désormais perdu (inaccessible)
5- l' eau et le sable finissent par refluer dans la chambre souterraine après avoir actionné le mécanisme secret et scellé l' accès à la pyramide en bouchant son couloir d' entrée par les trois blocs bouchon.

(dans la théorie de Lheureux et Martin le sarcophage visible aujourd'hui au fond de la chambre du roi (vignette n°10) serait logé dans le petit couloir séparant la chambre royale de son antichambre, ce plafond fermerait ce sarcophage comme un couvercle)

La correspondance entre les théories d' Hapgood et de Lheureux et Martin indiquerait qu' à l' intérieur de la Grande Pyramide il existerait un mécanisme à eau qui mettrait en scène un déplacement de la Terre ou de sa croûte avec comme corollaire son déluge.

Des éclaircissements
Avec l' hypothèse cataclysmique les autres morceaux du puzzle sembleraient prendre un sens:
– le demi sarcophage sans couvercle, creux et emmuré qui brusquement se libèrerait, s' ouvrirait et se remplirait du fracas des flots comme le bouchon d' une digue qui rompt
– la grande galerie qui, par ses formes, semblerait perdre brusquement les eaux d' un enfantement dans la genèse d' un monde
– les chambres qui représenteraient une allégorie géomécanique des pôles comme leur rôle est décrit par la théorie d' Hapgood (la pression de l' eau-glace pesant sur le plancher-continent de la chambre-pôle ferait glisser son sol-croûte)
– les conduits d' aération qui décriraient, en les remplissant lentement, une allégorie climatophysique du dépôt de glace aux pôles et feraient le lien avec la chambre (la précipitation de l' eau-neige dans la chambre-pôle s' accumulerait lentement en une épaisse couche d' eau-glace)
– la pièce à encorbellement qui serait aussi la métaphore génital de l' enfantement d' un nouveau monde qu' un déluge engendre toujours dans la douleur
– le conduit d' évacuation borgne en forme de puits (le couloir ascendant) qui serait la métaphore de l' ancien monde noyé et du lent reflux des eaux vers leurs lits océaniques
– les bouchons qui représenteraient la séparation entre la terre et la mer, le monde des hommes et du silence, l' Histoire et son oubli et la vie et la mort: comme des pierres tombales.

LE MÉCANISME ALLÉGORIQUE DE LA CHAMBRE DU ROI

Puisque la chambre du roi renfermerait un mécanisme qui aurait pour allégorie un déluge qui serait provoqué par un déplacement de la croûte terrestre alors, essayons de trouver parmi les autres pièces architecturales situées à son niveau une fonction en rapport.

Un scénario diluvien
Si un déluge était créé sous la forme d' un énorme tsunami, son aspect prendrait probablement à l' approche des côtes l' allure d' une vague gigantesque et monstrueuse qui déferlerait et recouvrirait les terres basses, c' est-à-dire toutes celles qui seraient placées au dessous du niveau de ce raz de marée et qui finirait par ralentir et par s' immobiliser à l' approche de terres plus hautes que lui. Puis, après un certain temps d' arrêt, ces eaux reprendraient leur course infernale en un tragique reflux en direction de leur lit, duquel le mouvement de la Terre les avaient fait déborder, en emportant avec elles ses nombreuses victimes et ses nombreuses destructions.

Finalement, après l' effroyable fauchage des êtres vivants et le terrible laminage des sols, il devrait alors apparaître sur ces terres, lessivées et assoiffées par le sel, de nombreuses et de vastes zones inondées à cause de leur forme en cuvette ou de leur situation initiale sous le niveau de la mer.

Suivant ce scénario, il apparaîtrait donc trois temps différents: 1- le déplacement de la croûte terrestre qui provoqueraient le débordement des océans ;
2- le flux des océans qui recouvrirait les basses terres pour s' arrêter au terres hautes ;
3- un reflux qui serait suivi d' une longue décantation des zones inondées.

Une correspondance architecturale
Au niveau de la chambre du roi ces trois temps seraient figurés par:
1- le mécanisme de la chambre du roi pour le temps du cataclysme ;
2- l' antichambre pour le temps du flux sur les terres ;
3- la grande galerie et le couloir ascendant, respectivement pour le reflux sur les terres émergées et la décantation des terres immergées.

En effet, lorsque le mécanisme royal est actionné les planchers du sarcophage et de l' antichambre s' affaisseraient avec celui du roi (théorie Lheureux et Martin première) et son bloc de trois herses, qui ferait selon eux office de vanne à guillotine, laisserait alors s' échapper l' eau sous pression figurant les eaux du déluge qui, après avoir traversé le sarcophage ouvert, figureraient la mort: ce serait le temps du cataclysme (temps n°1).

De plus, ce flux déferlerait par dessus ces herses qui, telles des basses terres, en seraient recouvertes et noyées tandis que ces eaux se précipiteraient à l' escalade de la herse terre haute où leur courant se ralentirait en un bouillonnement, puis s' échapperait par gravité en refluant en direction de la grande galerie: ce serait le temps du flux sur les terres (temps n°2).

Enfin ce reflux, après avoir traversé cette grande galerie, figurant les terres émergées, s' engouffrerait dans le couloir ascendant qui, figurant les terres immergées et étant fermé par un triple bouchon de granite, s' inonderait complètement et n' autoriserait, via les interstices des joints, à ces eaux devenues stagnantes de rejoindre la descenderie puis la chambre souterraine qu' après une longue décantation: ce serait le temps du reflux sur les terres émergées suivi par une décantation des terres immergées (temps n°3).

Conclusion
Le système des éléments architecturaux situé au niveau de la chambre du roi et définit par une chambre royale, un sarcophage emmuré dans le couloir séparant l' antichambre de la chambre du roi (selon la théorie de Lheureux et Martin), une antichambre, une galerie à encorbellement et un couloir borgne, figurerait et mettrait en scène l' allégorie d' un déluge.

LE SYSTÈME DE LA CHAMBRE DE LA REINE

Un mécanisme
Elle possède toutes les pièces requises pour être un mécanisme même si son sol est déjà enfoncé et même si sa chambre est grande ouverte sur son couloir d' accès:
– deux conduits d' aération ;
– une chambre étanche ;
– un plafond massif et lourd ;
– un sol enfoncé.

La chambre de la reine (vignette n°12) serait donc, a priori, un mécanisme qui donnerait l' impression d' avoir déjà servi.

Un système
Le sol du couloir horizontal (vignette n°11) enfoncé sur une longueur de 5,5m jusqu' à l' entrée de la chambre de la reine pourrait faire office d' antichambre en partie: pour y loger les éléments architecturaux devant assurer les fonctions de brise-jet (la herse haute) et de visualisation du flux du déluge (les trois herses terres basses et la herse terre haute).

Cependant, dans l' hypothèse du message d' avertissement, cet antichambre visualiserait un flux océanique (et refluant vers le couloir horizontal) qui serait d' âge antédiluvien et qui rendrait la réalité descriptive des herses basses (terres basses) et haute (terre haute) sans objet car, appartenant à une action passée comme l' effondrement de son plancher, une croûte terrestre déplacée, le justifierait (il n' y aurait plus rien à montrer et à voir).

Même raisonnement avec le sarcophage sans couvercle (vignette n°10) qui aurait pu être emmuré dans l' autre partie de ce couloir enfoncé.

Contrairement à ces derniers éléments (herses et sarcophage), le mécanisme allégorique de la chambre de la reine avec ses conduits d' aération, la chambre elle-même et son plancher descendu, étant a priori indispensable pour indiquer le caractère répétitif des déluges (voir schéma Le basculement de la Terre accrédité par la pyramide de Khéops), ne pourrait pas être exclu de l' architecture intérieure du monument mais, en revanche, il devrait en être chronologiquement isolé puisque son âge antédiluvien ("hier") ne serait pas celui de la pyramide (qui est de notre temps diluvien "aujourd'hui" comme son "sommet antarctique" situé au pôle sud de son image de l' hémisphère terrestre le montrerait).

Bien que l' ensemble formé par une niche à encorbellement (vignette n°12) aligné sur un couloir borgne (son boyau) ne serait pas évacué vers la chambre souterraine (vignette n°14), l' évacuation de la chambre de la reine (vignette n°12) serait quand même assurée par son couloir horizontal d' accès (vignette n°11) qui se prolongerait par le boyau et le puits (vignette n°17) en direction de la chambre souterraine, via la grotte (vignette n°16), où un bloc en granite pourrait alors faire office de bouchon.

Ce dernier n' ayant peut-être pas pu être manœuvré pour des raisons pratiques: afin de faciliter la construction, la sortie ou la découverte de la pyramide, il surplomberait symboliquement une fosse (le trou dans le sol de cette grotte) comme une pierre tombale.

Conclusion
La zone architecturale située au niveau de la chambre de la reine comporterait donc, a priori, un mécanisme et un système allégoriques qui sembleraient confirmer sa nature diluvienne (le cataclysme d' un déluge d' âge "hier") ainsi que l' hypothèse du message d' avertissement.